En grossissant le trait, on peut dire qu’il y a désormais deux manières de divorcer en Suisse : de façon unilatérale ou d’un commun accord. Or que constate-t-on ? Aujourd’hui, en Suisse, quasi tous les divorcés l’ont fait d’un commun accord, en adoptant la procédure du « divorce par consentement mutuel » ! Pourquoi, si ce n’est parce que c’est la manière de divorcer la plus avantageuse ?
Le consentement mutuel : un choix des plus rationnels !
La première raison de préférer le consentement mutuel est que la législation suisse n’est plus ouverte au « divorce pour faute » et que ses jugements sont aujourd’hui cadrés par des critères assez standardisés. Aucun des deux conjoints n’a donc intérêt à attaquer l’autre en choisissant l’option « bagarre » classique. Mieux, le consentement mutuel exigeant des époux qu’ils trouvent des terrains d’entente équitables et clairs sur l’après divorce (s’accorder sur la destination du domicile conjugal, par exemple), les « oblige » pour ainsi dire à passer de la réactivité émotionnelle à la gestion raisonnée de leur séparation. De quoi s’épargner – ainsi qu’à ses enfants – stress, peines, ressentiments et autres lourdeurs psychologiques inutiles !
Un choix qui permet même de divorcer en ligne !
Non seulement cette forme de divorce suisse est plus rapide (un trimestre en moyenne pour obtenir le divorce), mais elle est des moins coûteuses puisqu’on peut le faire sans avocat. On peut même le faire en ligne à très petit prix, si l’on veut tout de même se faire accompagner : https://divorce.ch/ !